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Glossaire
CHALEUR SPÉCIFIQUE (ou CHALEUR MASSIQUE)
Plus la chaleur spécifique d’un matériau est importante plus ce matériau, pour un poids donné, peut stocker de la chaleur. [voir mélange de différents matériaux]
CHALEUR SURFACIQUE
Température de la paroi qui doit se rapprocher au maximum de la température de la pièce pour avoir une sensation de confort. [voir effusivité thermique]
DÉGRADATION DE LA RÉSISTANCE THERMIQUE
Si l’isolant est interrompu par la présence d’ossature, seulement 80% de la résistance indiquée sur le produit est à retenir dans le cas d’une ossature bois (isolation entre chevron par exemple) et 50% dans le cas d’une isolation métallique. (Source RT 2005, Solution Technique, Maison individuelle nj climatisée ST 2007-002) [voir résistance thermique}
DÉPHASAGE
Caractérise le temps écoulé (en heure) entre les pics de chaleur extérieurs et intérieurs. L’amortissement (ou atténuation des flux de chaleur) indique la proportion de l’onde de chaleur extérieure transmise à l’intérieur. (Un amortissement de 30% signifie que l’onde de chaleur parvenant à l’intérieur ne représente plus que 30 % de l’onde de chaleur extérieure). [voir inertie]
EFFUSIVITÉ THERMIQUE (b)
Un matériau à forte effusivité absorbe rapidement la chaleur. Un matériau à faible effusivité absorbe lentement la chaleur qui reste en surface et celle-ci se réchauffe rapidement. [voir chaleur surfacique]
ÉNERGIE GRISE
Énergie nécessaire pour produire, transporter, mettre en œuvre et recycler un matériau. (Les isolants conventionnels sont, en général, de gros consommateurs d’énergie grise par rapport aux matériaux écologiques biosourcés). [voir bilan carbone-biosourcé]
ÉTANCHÉITÉ À L’AIR
La plupart des isolants offrent peu de résistance aux flux d’air qui réduisent énormément leur capacité isolante. La pose d’écrans pare-pluie et de frein-vapeur, en pose parfaitement continue, résoudra le problème. (Une fissure d’1 mm peut diviser par 5 la performance de l’isolant sur cette surface).
ÉVAPO-TRANSPIRATION
Un isolant ayant une forte capacité à gérer l’humidité va, en période de fortes chaleurs, rejeter celle-ci et créer de la fraicheur (principe du réfrigérateur) [voir reprise d’humidité]
FREIN-VAPEUR
Barrière, disposée en continu côté intérieur de la maison, qui permet de réguler le transfert de la vapeur d’eau et de supprimer les flux d’air. Cette barrière est généralement un film mais peux-être un parement ou un panneau (en fonction de la perméance). [voir perméance – pare-pluie]
INERTIE
Capacité d’une paroi à accumuler des calories et à les restituer plus tard (inertie intérieure). Inertie de transmission: Réduction de l’amplitude des températures et déphasage dans le temps des maximums et minimums de ces températures. [voir déphasage]
LAMBDA
Coefficient de conductivité thermique. Propriété qu’ont les corps de transmettre la chaleur par conduction, rayonnement et convection. Plus le lambda est petit moins le matériau est conducteur (et donc plus isolant). [voir résistance thermique]
MÉLANGE DE DIFFÉRENTS MATÉRIAUX
Rajouter de la ouate de cellulose ou de la laine de mouton en vrac sur une ancienne laine minérale, par exemple, n’est pas une bonne idée du fait de la différence de chaleur spécifique de ces matériaux. En résumé: Une laine minérale perd deux fois plus vite sa chaleur qu’une laine de mouton (par exemple) ce qui fait que la vapeur venant de la maison va traverser une couche « froide » avant d’arriver à une couche « chaude »! [voir chaleur spécifique]
PERMÉANCE (ou PERSPIRANCE)
Capacité, pour une paroi, à laisser migrer la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur. Il est nécessaire d’avoir un rapport minimum de 1 à 5 entre le parement intérieur et le parement extérieur. (En clair: que la vapeur d’eau ait cinq fois plus de mal à entrer dans l’isolant qu’à en sortir) [voir frein-vapeur, pare-pluie]
PARE-PLUIE
Barrière disposée en continu côté extérieure de la maison (en toiture et, dans le cas d’une isolation par l’extérieur ou d’une maison ossature bois, en mur). Cette barrière protège la maison des fuites d’eau temporaires et supprime les flux d’air responsables de la baisse de performance des isolants. N.B : Pour une protection renforcée contre les intrusions d’insectes et de rongeurs et une isolation thermique supplémentaire, un pare-pluie rigide bouveté sera beaucoup plus performants qu’un film souple. [voir perméance -frein-vapeur]
POINT ÉCLAIR
Température à laquelle un matériau s’enflamme (560°, par exemple, pour la laine de mouton) [voir auto-extinguible]
POINT DE ROSÉE
Point au delà duquel la molécule de vapeur d’eau se condense en eau. [voir frein-vapeur – perméance]
PONT THERMIQUE
Faiblesse dans l’enveloppe du bâtiment avec un affaiblissement de la résistance thermique due à une discontinuité de l’isolation (liaison mur-sol par exemple) (Source de déperdition thermique, surchauffe en été, condensation…) [voir lambda – résistance thermique]
REPRISE D’HUMIDITÉ (CAPACITÉ HYGROSCOPIQUE)
Capacité pour un matériau à absorber et restituer de l’humidité sans perte d’isolation (30 à 40 % de son poids, en fonction du diamètre de sa fibre, pour la laine de mouton, par exemple) [voir évapo-transpiration]
RÉSISTANCE THERMIQUE (R)
Rapport entre l’épaisseur de l’isolant (exprimée en mètre) divisé par le lambda. Plus le chiffre est élevé, plus le matériau est isolant. [voir lambda]
RÉSISTANCE À LA DIFFUSION DE LA VAPEUR D’EAU
(exprimé en équivalent lame d’air = Sd)
Plus le chiffre est grand plus le matériau est étanche à la migration de la vapeur d’eau. (de 1 à 10 m on parlera de frein-vapeur, de 10 à 20 m de « pare-vapeur respirant ») [voir pare-pluie – frein-vapeur – coefficient de résistance]
POUR EN SAVOIR PLUS ….
« l’isolation Thermique Écologique » de Jean Pierre Oliva et Samuel Courgey aux Éditions Terre Vivante, une mine de renseignements !
« L’Isolation thermo acoustique » toujours chez Terre Vivante. Autres éditeurs: Eyrolles, Éditions de Rouergue, Eauphilaire
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